Dimanche 29 octobre

Ce matin depart pour le marché russe, le marché au puces de la ville où tout se marchande. On y trouve de la ferrailerie, des langues de porc, des pièces détachées de voiture.

Puis nous commencons une partie de journée histoire du génocide Khmer Rouges. Il faut savoir que ce régime a tué près de 3 millions de personnes. Arrivé à la tête du pouvoir Pol Pot et ses géneraux ont entamé une restructuration du pays. Ils ont voulu transformer le pays ene coopérative agricole maoiste dominée par les paysans. Ils obligèrent tout le monde à gagner la campagne. Ils obligèrent les cambodgiens à travailler 12 à 15 heures par jour, ceux-ci furent réduits en esclavage. Toute désobéissance amenait l’éxécution immédiate. De plus le pays fut coupé du monnde extérieur, la monnaie fut suprimée et les courriers postaux aussi.

Nous nous sommes tout d’abord rendu au camp d’extermination Choueng Ek. Ce lieu était consacré aux massacres des prisonniers. Ils arrivaient pas camion et étaient litéralement exécutés puis jeter dans des fosses parfois sans tête. Je vous laisse lire l’affiche.

Une stupa a été érigée en souvenir des tués, à l’intérieur on retrouve les crânes de certaines victimes.

Je mets aussi 2 photos pas forcèment agréable à regarder mais qui sont importantes pour le souvenir de ce génocide.

Puis direction Tuol sleng ou S-21 quartier géneral, centre de détention et de torture du pays. C’est ici qu’était gardé et torturé les prisonniers de guerre ainsi que les intelectuels. Il faut savoir que ce batiment était une école auparavant, et que le paradoxe du calme de l’architecture extérieur écolière avec l’intérieur rempli de boxes dans lesquels étaient détenus des pauvres cambodgiens est frappant. Dans certaines salles ils ont affiché les photos prises par les Khmers rouges des gens intérrogés et suprimées par la suite. C’est un témoignage assez poignant.

Vous pouvez voir sur la photo suivante les règles imposées par les gardes du centre S21.

Cette après-midi fut un bon moment pour se rendre compte de l’atrocité qu’a vécu le Cambodge quelques années auparavant et ce qui explique en partie son retard en terme de développement et le douloureux souvenir gravés en eux, même si cela ne se voit pas à première vue tellement leur sourire et leur calme apparaissent naturellement.