Mes vacances en malaisie

Pour rajouter une couche, je vous annonce mo emploi du temps jusqu'à la fin du semestre. Je finis les cours le 18 octobre après j'ai mon premier exam le 9 novembre avec rien entre évidemment, je vais donc partir voyager au cambodge et peut être sur Bornéo . Puis mon dernier et 4ème exam le 18 novembre et mon vol le 26 donc entre les 2 je vais surement aller sur une île en Thailande histoire de revenir tout bronzé.
Enfin dur ce semestre!!

Tiger is back

En ce début de semaine je rencontre Olivier et Christophe respectivement de gauche à droite, étudiants à l’ESSCA ; école de commerce à Angers, pour un semestre dans le cadre d’un master. Du fait de leur peu d’heures de cours, ils ont décidé de se mettre au golf, pour Olivier, et de profiter des merveilleux golfs qu’offrent la Malaisie.

Profitant de cela et du fait aussi de mes journées peu chargées, je craque sur une série et achète un bouquin 30 euros qui offrent une vingtaine de vouchers avec green-fee gratuits. C’est vrai que le temps ici permet de jouer au golf toute l’année et les parcours sont d’un vert éclatant et à mon avis plus jolis qu’en France.

Jeudi, nous partons donc dans les hauteurs de KL pour jouer Bukit Tinggi, un parcours assez vallonné. Le buggy (la petite voiture) est obligatoire en Malaisie sur la plupart des parcours, et je dois avouer que parfois on est content de l’avoir car marcher sous cette chaleur et sur un parcours vallonné c’est fatiguant ;). Une autre particularité des parcours ici est le nombre de bunkers (espace avec du sable), je dirais honnêtement en moyenne on en trouve 4-5 par trous, d’ailleurs je passe ma vie dedans enfin ça change d’habitude je joue dans les bois, et les drapeaux sont pratiquement injouables, c’est très sec donc très difficile d’arrêter la balle et ils sont toujours situés aux pires endroits. Enfin j’essaye de me trouver des excuses car j’ai mal joué. Je finis le parcours par 2 birdies à la suite et je ne retiendrais que ça.

Le lendemain, avec Christophe on remet ça et on joue sur le parcours qui a accueilli 3 fois le Malaysia Open, tournoi du circuit européen, à l’entrée est affiché une photo d’un des vainqueurs avec son score le record du parcours un joli –8 . Confiant en notre potentiel, on décide de s’attaquer à ce record avec Christophe, et puis comme on se sentait vraiment très fort, on rajoute un handicap en étant chacun à +8 après les 2 premiers trous ! Rester plus qu’à faire 16 birdies. Bon malheureusement on y est pas arrivé, malheureusement sur le dernier trou je fais une virgule et je joue -7 !! Bon ok c’est utopique, le parcours est magnifique, très long et très dur, enfin encore plus dur que celui de la veille car j’ai encore plus mal joué ;) .

Voila donc, pour ceux qui n’ont pas compris les termes golfiques, vous pouvez aller sur ce site http://www.golftechnic.com/ si vous êtes motivés ou simplement me demander. Programme des prochaines semaines, mardi golf et vendredi golf….

Engineering Gathering

Le week-end dernier, départ pour un week end avec une centaine d'étudiants malaisiens et accompagnés par une dizaine d'ingénieurs malaisiens pour un week-end d'échanges.
Départ dans le bus, rencontre avec quelques étudiants, puis jeu dans le bus , trouver un numéro entre 0 et 100 et l'équipe qui le trouve doit manger un truc horrible. Première impression, je suis parti pour un week-end colonie de vacances, je vais découvrir les jeux asiatiques quelque peu différent de nos activités de loisirs! Bon comme par hasard, c'est mon équipe qui perd, on doit donc manger un truc qui est semblé être horrible mais qui en fait à la goût de concombre, alors que les autres sont écoeurés je trouve cela mangeable.


Arrivé dans notre lieu de résidence, une vue sympa sur des montagnes. Une attente de quelques heures pour des étudiants venant de 500km au Nord, courageux! Bon on a la droit à un repas froid, puis on est regroupé par groupe, on doit se présenter , chanter une chanson, faire des jeux assez bidons. Bref, typiquement asiatiques assez space, mais je me décide à rentrer dans l'ambiance au risque de me faire chier sinon.






Après midi, lancement du week-end très officiel des élèves en costard tape des speech on a le droit à l'hymne malaisien, enfin très british. Une ouverture très très formel ca fait weird. Pour l'occasion tous les participants doivent porter un tee shirt blanc, tee shirt que je porte sur moi sur cette photo.




Le soir, cours sur le travail en équipe par un show-man, ca commence par raconter votre meilleur souvenir, dc relou comme les cours type DEFI, et ca finit avec des jeux en équipe. Le mec qui nous fesait le Talk était très interressant et étant rentré dans le moule de l'asiatique je dois avouer m'être bien marrer.

Le lendemain, je dors plus lgtps que prévu et je loupe oups un cours sur parler en public :) .
Après séance d'autographe, je me fais prendre en photos une trentaine de fois avec des étudiants et la seule photo ou je demande à qqn de me prendre avec des étudiants il réussit à la faire floue malheureusement.
Il faut aussi savoir que c'est de coutume ici de s'échanger les mails et numéros de phone sans biensur les recontacter plus tard; donc certains remplissent une page type A4 entierement de contacts et biensur j'ai du remplir aussi de nombreuses pages.

En conclusion, je me suis rapproché des étudiants, et j'ai appris pas mal de choses sur leur vision du travail, sur ce qu'est un ingénieur ici; et ils sont vraiment super acceuillants!!

Semaine du 11/09 au 15/09

Lundi : Rien de bien exceptionnel reprise des cours, résultat du mid-exam d'operations management 27/30

Mardi : En quittant le starbucks coffee, un photographe me demande si je serais interressé par des prises photos à Langawi une île dans le Nord du pays, je me dis classe je me fais repérer, en fait il cherchait des western people, et comme il n'y en a pas beaucoup dans le pays, il prend ce qui lui passe sous la main ;), donc je passe un casting demain pour voir si je conviens, et si cela est le cas j'aurais transport, logement, bouffe et entre 200 et 350 euros d'indemnités, ça le fait!
Apres le rugby, on fête le départ d'un jeune, donc bière à volonté, un galois parle de golf, je l'interpelle, il me propose de venir jouer au golf vendredi matin avec lui et deux autres rugbyman, je réflechis 1seconde 46 et je dis oui.

Mercredi : Cours, rien de bien marrant à raconter. Ah si, en quittant l'université j'ai eu le droit d'assister à un entrainement de pom pom girl malaysienne. Le style est assez différent de leurs collègues américaines, en jogging et et voilés , ca le fait un peu moins. Enfin elles étaient au moins une centaine à s'entraîner pour je ne sais quelle occasion.

Jeudi : Le soir, rdv dans KL avec le gallois, le départ du golf étant le lendemain à 7h20 je vais dormir chez lui. Pour situer le personnage, il est managing director pour l'Asie Pacifique d'une grosse boite de déménagement, et il est régulièrement invité à l'anniversaire du roi de malaisie...
On discute rugby et me dis qu'il va venir à nantes pour voir la Pays de Galles, qui joue à la Beaujoire, on conclut donc un marché, le golf les bières la bouffe c'est tout pour lui, mais je lui paye une bouteille de ricard pour la coupe du monde de rugby, enfin c'est lui qu'a proposé ça, j'aurais jamais osé c'était legerement à mon avantage? On va dans un pub un anglais, très con à vrai dire, nous rejoint. En allant chez lui, le gallois me dit j'espère que tu comprends que les anglais sont différents des gallois et autres et je m'excuse pour son comportement loool.
Arrivé chez lui, le quartier ressemble à beverly hills, barraque immense, écran plat d'un mètre minimum de diagonale. On boit du ricard, mange du fromage, enfin pas des choses habituels en malaisie, très sympa.

Vendredi : matinée sur le golf, je joue pas très bien , mais l'essentiel est de s'amuser. Sinon côté anglais, je ne comprenais pas tout comme d'habitude, mais c'était bien sympa comme journée, à refaire ;)

Moto GP Malaysia

Profitant de la venue du championnat du monde de Moto à Sepang, circuit proche de Kuala Lumpur, je suis allé regarder les motos passer devant mes yeux à plus de 250km/h.

Samedi tour de qualifications, grosse pluie, 2 heures pour y aller, qualifications annulées, journée perdu, même si un coucou de Valentino Rossi, la star de la moto a fait frémir la foule.

Le lendemain, jour des courses, 125cc, 250cc et Moto GP (500cc) à la suite, une incrémentation tant au niveau des puissances qu’au niveau de l’ambiance et du bruit émis par ces différentes cylindrées.

Au niveau de la course 125cc, dans le 1^er tour , nous avons le droit à un soleil sur une quinzaine de mètres, un premier motard tombe et un autre derrière percute la moto et part dans le ciel et fait un magnifique looping dans les airs. A la TV, c’est souvent les accidents qui rendent la course intérressante, en réalité cela fait un peu plus bizarre surtout quand cela se passe à une centaine de mètres. Heureusement, le pilote s’en sortire indemne. Voici le podium final, Bautista (Espagne), Kallio(Finlande), Faubel(Espagne), dans l’ordre.

On monte en intensité et en volume de moto avec les 250cc. Une course que je ne vois qu’à moitié ayant attendu 35min pour avoir un hamburger pour me nourrir.

A noter mes préféres une équipe de japonais, avec des mannequins japonaises déguisées en russe. Ces japonais finiront dernier et avant dernier de la course, mais comme dirait Coubertin l’important est de participer.

Podium final : victoire de Lorenzo(Espagne), Dovisiozo(Italie) et De Angelis(San Marin) 3^ème.

Et finalement le grand show, la Moto GP. Ca monte en intensité, des gens partout sur la grille de départ, des mannequins partout pour tenir les parapluies des pilotes.

Rossi qui nous fait son petit show au départ.

La course débute. Au niveau du son au départ et lors du passage des motos sur la ligne, c’est assez équivalent au décollage d’un avion juste devant votre nez. Le bruit est très impressionnant.
Au niveau de la course en elle-même, elle fut pleine d’intensité avec une lutte finale entre Rossi et Capirossi.

Dans le dernier tour, Capirossi est en tête et dans un des derniers virages le héros de tout un public le double. Au finale victoire de ‘The Doctor’, Valentino Rossi, qui dira par la suite que cette course fut un des ces plus belle de sa carrière, je le comprend j’étais tout de même venu de France !!!

Recapitulatif du podium : Rossi devant Capirosse et Pedrosa. A noter que Pedrosa était tombé vendredi, eut 6 point de suture, mais il a décidé de faire la course, de tenir sa moto à 300km/h, et finit 3^ème, chapeau.

Pour finir le geste du jour, cela commence par une rotation de la nuque sur la droite, de 90° ou π/2 dans le sens horaire. Puis une rotation rapide de π dans le sens trigonométrique avec un bref arrêt au niveau du zéro pour continuer le mouvement et finir sur la gauche. Attention à ne tenter qu’après échauffement.

2ème partie des vacances: la plage

Après la jungle, direction la plage Cherating plus précisément, l’endroit d’implantation du premier Club Med d’Asie du Sud-est, cela paraît inutile comme information, mais ils le précisent dans tous les guides et toutes les brochures touristiques alors je vous en fait partagé l’exclusivité.

Outre ce détail, après 3h de bateaux, 3h d’attente dans un bled paumé au milieu de la Malaisie, ou heureusement il y avait Internet et une discussion avec Juliette sur la canada m’a permis de tuer le temps, un bus de 4h et enfin un taxi de 1h j’arrive à Cherating. Evidemment j’arrive à la plage il pleut et il fait nuit donc je ne profite pas trop de l’endroit le premier soir.

Après avoir feuilleté mon guide Bison Futé, je me précipite au Pop Inn Steak House, cela fait deux mois que je rêve d’un bon steak, je suis en vacances je mange à ma faim et dépense 8 euros, ce qui pour le pays est un vrai repas de riche, mais soyons fous ! Dans le restaurant, quatre anglais, je commence à me demander si la ville est animée en ce moment. Puis tour de la ville, et je croise 3 touristes, et les bars sont pleins de musique mais vide, serais-je tout seul.

Lendemain matin, 10h30 je vais sur la plage longue de 1km et là je découvre à mon grand étonnement que la plage a été réservé pour moi, je suis tout seul dessus. Je vais paraître blasé pour certains, mais cela ne ma ravit guère, je voyage tout seul, j’aurais souhaité rencontrer des gens ; je profite quand même de cette opportunité pour bronzer et me baigner que je qualifierais de fraîche, environ 25°C, j’ai eu du mal à y rentrer en plus, depuis les Perhentian et l’eau à 30°C…

Je m’éloigne de cette longue plage pour arriver dans une petite crique, où derrière moi je reconnais la forêt de LOST, en effet des bruits stridents sont émis sans cesse par je ne sais quoi. Mais un panneau propriété privé me dissuade de continuer mon chemin et le souvenir de la pancarte de Malacca ne m’indique rien de bon.

Après, j’entame une visite de la ville, tout du moins un aller-retour le long la rue principale qui mènent jusqu’au centre culturel, fermé évidemment. En période estivale on peut y voir des signes montés aux arbres pour attraper des noix de coco, ce sera pour la prochaine fois.

Les maisons sont ici faites de bois, et sont entourés de palmiers ; la période estivale dure de mars à octobre, après ils ont le droit à la mousson et des vagues qui attirent des surfeurs du monde entier. Un petit coin tranquille sur la côte Est de la Malaisie en somme.

Après cela je profite de mon temps libre pour aller faire une excursion sur la rivière de Cherating jonché de mangroves. Les mangroves sont des arbres qui ont pleins de racines et qui plongent pour ainsi dire dans l’eau. Ils font des fruits et lorsque ces fruits tombent dans l’eau si celle-ci n’est pas trop profonde cela crée un nouvel arbre.

De plus, lorsque vous rentrez dans une forêt de mangrove, l’endroit est sombre, la forme des arbres plutôt effrayante, vous n’attendez plus que le crocodile se jette sur vous. Bon je n’ai pas pu prendre quand on est rentré dans une artère de la forêt, car trop peu de luminosité, donc c’est vrai que la photo ci-contre ne révèle par le côté mystérieux de ces fameuses forêts. Hopefully, il n’y en a pas dans cette rivière, mais on aperçoit des lézards, des poissons qui marchent sur l’eau, et des serpents.

Celui que vous voyez sur la photo, que je vais nommer le serpent-abeille chasse la nuit, comme la plupart des serpents par ailleurs, alors évitez de vous baigner dans des eaux bizarres la nuit. Bref, une piqûre et vous êtes mort, le chauffeur du bateau ne s’en approchait pas trop.

Le soir, je décide que je rentrerais sur KL le lendemain car les villes fantômes sont parfois ennuyeuses. Après un petit reportage sur le surf avec un local qui faisait des ‘waouh’, ‘oh’,’ouff’, à chaque grosse vague sur l’écran, je rentre me coucher et le lendemain, bus pour KL et mon appartement pour finir ces vacances.

British school

Au milieu du récit de mes vacances je propose de faire un petit interlude pour vous parler du système anglais, qui est complètement différent du notre. Pourquoi cet intérêt soudain ? Au cours de mon voyage j’ai eu l’occasion de discuter avec des anglais et on a parlé de nos différents systèmes scolaires, et oui j’ai réussi à tenir une conversation aussi intéressante que cela dans la langue de Shakespeare.

Tout d’abord les anglais n’ont pas 12 mais 13 ans pour atteindre le A’Level (BAC), mais cela est connu de tous. Cependant en Angleterre il n’existe pas de redoublement, et l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans, ainsi des élèves qui étaient censés redoublés leur 6^ème avancent jusqu’au bac sans encombre mais bien évidemment ne l’obtienne pas….

Après les bulletins des 4 dernières années sont épiés afin d’obtenir une université, en Grande-Bretagne on dénombre 18 grandes universités, représentant nos Grandes Ecoles en gros, et le reste ; à noter que Warwick fait partie des ces grands universités, va falloir t’accrocher PGG !!

L’objectif du gouvernement est de diplômé un maximum d’élèves, ils ont donc crée désormais le classement des 100 meilleurs universités, le niveau de leur A’Level étant rabaissé chaque année, comme le BAC, cela donne un accès à de nombreux élèves, et après ils baissent le niveau de certaines universités et comme ça de nombreux élèves obtiennent un Degree avec mention parfois dans une université mauvaise. Ce qui fait la colère des brillants étudiants que j’ai rencontré qui eux travaillent dur dans des grandes universités et au final obtiennent le même diplôme que les autres, sachant que les ressources humaines anglaises ne s’intéressent que très peu au classement des universités, hormis les top 5.

Alors maintenant je vais vous expliquer comment rentré à Cambridge ou Oxford, tout d’abord il faut être brillant c’est évident donc les élèves de l’EMN c’est mort. Passons ce problème, en fait on ne s’inscrit pas à l’université mais dans des collèges, les collèges sont des lieux de résidence et certains sont plus ou moins durs à avoir. Vous postulez pour un collège, vous êtes retenu ou non, puis entretien, à la fin de l’entretien soit vous êtes accepté dans le collège et vous entrez à Cambridge, soit ils jugent que vous êtes suffisamment bon pour intégrer l’université mais pas ce collège et vous mettes sur liste d’attente avec aucune assurance d’être accepté ; ce qui signifie que des élèves moins bons ayant postulés à des collèges moins forts peuvent rentrer à votre place. Ils sont fous ces Anglais !

Maintenant le système d’embauche, chaque année un classement des entreprises recrutant le plus de diplômés est publié par le Times. Jusque là on se dit chouette nous en France on doit galérer à trouver des entreprises qui recrutent. Pour chacune de ces entreprises vous devez remplir une application online qui prend au moins 2h. Après cela en cas d’acceptation de votre candidature, vous avez le droit à des tests de logiques mathématiques et verbales. Ces tests sont très difficiles, en général seul 20% des candidats obtiennent plus de 50% de bonnes réponses. Encore après vous avez le droit à un entretien, si vous êtes encore là vous passez un test d’observation de travail en groupe, on est presque arrivé et là vous n’êtes plus que 2,5 pour un poste (pourquoi 2,5 je sais pas trop c’est l’anglais qui m’a dit ça !!!), donc vous avez le droit à un dernier entretien, et finalement vous êtes accepté ou recalé. A noter que ce processus prend un minimum de 6 semaines, alors quand vous êtes à l’université cela grignote pas mal de temps sur votre temps d’étude.

J’espère avoir aider nos futurs étudiants en Grande-Bretagne, ainsi ils auront au moins un sujet de discussion à leur arrivée.

Autre chose, quand en France on dit que quelque chose est carré genre une présentation, en Grande-Bretagne ils disent ‘it’s rounded’ !

Dernière chose, en Angleterre les MBA sont des master genre Bac+4 ou +5, ce ne sont pas les diplômes américains dont on entend toujours parler.

Première partie de vacances : la jungle

Ce matin, départ pour Taman Negara, signifiant Parc National en malais, c’est la Rainforest ou jungle la plus vieille du monde, 135 millions d’années, à côté l’Amazonie fait pâle figure dixit les guides touristiques.
A la montée dans le bus, je rencontre deux toulousaines, diplômées de l’INSA Toulouse, ça rappellera de mauvais souvenirs aux basketteuses de l’école ;), avec qui je vais discuter durant ces 3 jours dans la jungle.

Donc après 2h de bus, on arrive sur la rivière pour prendre un bateau enfin une pirogue pendant 3h afin d’atteindre Tahan, ville départ du Taman Negara. Tout de suite la couleur de l’eau et de la végétation contraste avec KL.

Le soir, trop de pluie, la Night Walk est annulée. Tant pis, toutes les activités seront regroupés en une seule journée. Le lendemain matin, on débute par la Canopy Walk sorte de pont suspendu à 45 mètres de haut dans la jungle.

De là haut bien évidemment nous avons une vue impressionnante sur la jungle et la rivière coulant le long du Taman Negara.

Après cette incursion dans les arbres, nous avons tout d’abord la surprise de rencontrer sur les jambes de personnes de mon groupe des sangsues. Et oui, dans le Taman dès qu’il a plut, le sol en est recouvert, de plus la sangsue a la propriété d’être élastique donc inécrasable, celle-ci se colle à vos baskets et remonte le long de la jambe. Elle injecte par la suite un produit qui fait que lorsque vous la retirez vous saignez énormément, mais rien de grave, celle de terre ne mesure jamais plus de 2cm à vide, alors que dans la rivière elles peuvent mesurer 10cm, sachant qu’une sangsue au minimum triple de sa grandeur en absorbant le sang, cela peut poser problème ; et c’est aussi pour cela que j’ai décidé de ne pas me baigner. Une des françaises effrayée, s’aspergea de Baygon vert et en profita pour en mettre sur mes chaussures, ainsi j’ai évité les sangsues de tout ce voyage dans la jungle.

Après cette parenthèse, nous montons à Bukit Teresek, 360m de haut, pour avoir un point de vue sur la jungle. La montée n’a rien de difficile mais entrecoupée de branches et sous une chaleur de plus de 30°C, les japonaises de notre groupe ont du mal… Arrivé en haut, on voit du vert à perte de vue, malheureusement le ciel gris rend la visibilité moindre.

L’après midi, on va rencontrer les Orang Asli, tribu aborigène vivant dans le Parc, on en compte une trentaine différente dans tout le Parc. Ils vivent sans électricité, ils se nourrissent de leur pêche ou de leur chasse et récolte de l’argent en vendant le sanderwood, toujours pas compris ce que cela pouvait être une résine ou un truc comme ça. Bref, le prix du marché est de 9000RM (2000euros) le kilo de sanderwood, ils vivent à 32 ; et il dépense cet argent en riz, sucre et tabac. De plus ils nous ont montré comment faire du feu à l’ancienne, très impressionnant mais moins drôle quand 2 minutes après vous voyez le même aborigène une clope à la main allumée avec un briquet. Enfin, cette tribu vit à l’ancienne mais n’est pas complètement indifférente de la civilisation, ils vont vendre leur artisanat, ont des montres et des baskets, et touchent de l’argent pour chaque touriste venant les rencontrer.

Après séance de sarbacane, nous étions à 20mètres et il fallait toucher le lapin. Après une brève démonstration, nous sommes quelques courageux à tenter notre chance, et là surprise je touche la patte du lapin, contrairement à mes camarades européens, je suis donc champion d’Europe de la sarbacane du jour. Fort de ce succès j’ai acheté une sarbacane, et on fera des concours à Nantes, cela remplacera les traditionnelles fléchettes.

Après rafting sur la rivière, ils avaient prévenu que l’on serait mouiller, les rapides ne sont pas très dangereux et très mouillants mais notre guide eut la bonne idée de mettre la paget dans l’eau à plein vitesse et plusieurs fois, ainsi pas de publicité mensongère chacun en a eu pour son grade, nous étions trempés. Certains se sont alors baignés dans la rivière et nous sommes rentrés. Le soir, Night Walk dans la jungle assez impressionnant au niveau des bruits et du fait qu’il faisait noir, côté animal de serpents,des lézards, des araignées et des daims.

Voila pour l’expérience dans la jungle !!!

Merdeka Day

Tout au long de l’après midi on sentait monter une certaine effervescence dans la ville. Pour preuve, ce fut la première fois qu’un policier faisait l’entrée du train et les métros étaient bondés. Les malaisiens étaient prêts pour faire la fête. Nous partîmes à une dizaine de français pour se rendre compte de cette folie. Tout d’abord halte à Merdeka Square place de l’indépendance, la rue était bloquée pour la grande prière du soir. Mais l’ancien terrain de cricket étaient quant à lui rempli de monde, avec au bout de celui-ci une estrade sur laquelle des groupes de musique malaisiens se produisaient.

J’ai même eu la chance de prendre en photo les policiers malaisiens, qui d’habitude sont loin d’être souriant et même effrayant pour les habitants de ce pays car soumis à aucune règles, les policiers font réellement la loi ici.

Les rues étaient remplies de monde, et de nombreux stands vendaient des drapeaux, des ballons, une vraie fête foraine en somme. Après une halte à Mc Do pour la plupart, nous nous dirigeons vers les Petronas Towers pour assister au feu d’artifice tant attendu et tant préparé depuis des semaines.

Arrivé aux Tours, il a fallu se battre pour se frayer un chemin pour atteindre le lac où des milliers de malaisiens attendaient le décompte pour fêter leur 49^ème anniversaire de l’indépendance. Pendant la traversée jusqu’au lac, je me suis fait volé mon portefeuille et les filles se sont fait tripoté par tous les mecs, je dois avouer que c’est sûrement la seule soirée ou je n’ai pas trouvé très accueillant les malaisiens. Il y a eu un feu d’artifice énorme malheureusement je n’ai pas pris de photos ni réellement regardé étant entrain de chercher mon portefeuille. Au final rien de grave juste quelques sous perdus, une carte bleue bloqué et mes cartes étudiants. L’an prochain c’est le 50^ème anniversaire de l’Indépendance j’ose même pas imaginé ce que cela sera.